Des joueurs de haut niveaux font partie des meilleurs de l’Europe. Cette statistique devient encore plus impressionnante si l'on considère que l'entraîneur national Didier Deschamps n'a pas nommé de joueurs comme Karim Benzema, Alexandre Lacazette, Anthony Martial ou Kingsley Coman à l'époque. Et qu'à Eden Hazard un joueur a obtenu le « Ballon d'argent » du deuxième meilleur joueur du tournoi, qui n'est pas né en France mais a été formé à Lille dès l'âge de 14 ans.
Au début de la finale du Championnat d'Europe, le champion du monde en titre était à nouveau le grand favori, la liste des joueurs se lisait comme une équipe de stars du football interclubs européen : Varane, Pogba, Kanté, Coman, Dembelé, Griezmann, Mbappé - et Benzema à nouveau. Il n'y avait tout simplement pas de place dans l'équipe de 26 pour Dayot Upamecano de Leipzig, Theo Hernandez de Milan ou le méga-talent rennais Eduardo Camavinga , et les professionnels de Bundesliga très talentueux tels qu'Ibrahima Konaté, Christopher Nkunku ou Moussa Diaby n'ont pas encore joué un seul match international. . Le bassin des meilleurs joueurs est énorme.
Retour à Clairefontaine. Chaque mois d'octobre, l'Institut national du football (INF) local, qui fait partie du CNF, lance un processus de recrutement qui assure une préparation football de très haut niveau. Il dure jusqu'en avril. Environ 2 000 jeunes talents de la région parisienne âgés de 12 à 13 ans postulent pour une place à l'académie, 25 au maximum sont sélectionnés par tranche d'âge et y restent ensuite deux ans. À cet âge, les jeunes devraient apprendre le plus rapidement dans leur développement moteur. Ce processus est appelé "préformation".
Dans la dernière étape du processus de sélection, même des radiographies des poignets des "candidats" sont prises pour déterminer "l'âge des os". L'objectif est de capturer le potentiel physique des jeunes joueurs afin que les développeurs tardifs ne passent pas entre les mailles du filet. Coïncidence est un mot étranger à Clairefontaine. L'association française ne sait pas seulement exactement comment soutenir les joueurs de grand talent. Vous savez également où les trouver. Cela semble macabre, mais le grand succès du football français est aussi lié, au moins en partie, à l'échec des politiques sociales françaises.
